Si la fin de l’année 2022 et le début de l’année 2023 ont montré un fléchissement des opérations de fusion-acquisition, les experts d’AURIS Finance, cabinet de conseil en fusion-acquisition, se montrent optimistes, pour cette année 2023. En effet, malgré un contexte macro-économique incertain, de belles opportunités s’offrent tant aux acquéreurs qu’aux cédants. Explications :
Hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, contexte géopolitique tendu, tension sur les matières premières et fluctuation des taux de change, sont autant d’éléments conjoncturels qui pèsent sur le dynamisme du marché des M&A. Après une année 2021 record, le volume et la valeur des opérations de fusion-acquisition se sont fortement repliés en 2022, notamment au sein de l’Hexagone où le montant global des opérations impliquant une contrepartie française a baissé de 46 % sur un an, à 156 milliards de dollars (147 milliards d’euros), soit la plus faible valeur depuis 2013. Selon les chiffres livrés par Refinitiv, en 2022, la valeur des transactions a chuté de 40 % dans le monde, et de 38 % en Europe. Une baisse qu’il convient cependant de relativiser : par rapport à 2019, elle n’est que de 8 % dans le monde, tandis que le marché européen dépasse de 18 % son niveau de 2019.
La French Tech se distingue
Puisque l’année 2020 a été une année de rattrapage de deals empêchés au cours la crise de la Covid-19, il est tout à fait envisageable que 2023 s’inscrive dans une dynamique semblable. Certes, en ce début d’année, le marché semble encore très attentiste : les investisseurs semblent en attente de stabilité pour se positionner sur des cibles potentielles et restent particulièrement attentifs à l’évolution du niveau d’inflation. Néanmoins, pour l’heure, la France atteste d’une bonne résistance. C’est le cas par exemple des acteurs de la French Tech, dont les levées de fonds ont récemment atteint des niveaux records.
De nouvelles opportunités émergent
Les périodes d’incertitudes peuvent être sources de difficultés mais également d’opportunités. Ainsi, la crise sanitaire a poussé les entreprises à accélérer leur transition digitale, tandis que les tensions sur les coûts de l’énergie induisent l’émergence de nouveaux comportements de consommation. Pour les chefs d’entreprise, toute crise est l’occasion de redimensionner son activité et de réorienter son business. En France, le segment des mid-cap semble aujourd’hui particulièrement prometteur. Si l’année 2022 a été marquée par l’absence de rapprochement entre mastodontes, le nombre d’opérations avec une contrepartie française, d’un montant supérieur à 1 milliard d’euros a en revanche augmenté, passant de 20 à 31, selon Refinitiv.
Investisseurs et Corporate dans les starting-block pour 2023
Pour leur part, les investisseurs semblent avoir acté que cette crise serait aussi un moment d’opportunités. Ils sont désormais en phase de construction de nouveaux pipelines et évaluent à distance, les cibles potentielles à venir. Au niveau mondial, on évalue à 1 000 milliards de dollars le montant restant à investir par les fonds de Private Equity. À cela s’ajoute les acteurs Corporate. Les entreprises dotées de bons niveaux de trésorerie n’hésitent pas à se positionner dès à présent sur des entreprises afin de s’emparer de part de marché et d’innovations de rupture. Face à des acteurs du Private equity frileux et attentistes, elles se montrent à présent plus offensives.
Faites-vous accompagner
L’année 2023 s’annonce pleine d’opportunités, tant du côté des entreprises cédantes que des acquéreurs. Les experts d’AURIS Finance, spécialisés par secteur, vous conseillent tout au long de vos opérations. Que vous soyez acquéreurs en recherche de cible ou cédant, en recherche d’investisseurs, AURIS Finance vous accompagne.