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10/05/2024

Capital amorçage : un segment crucial pour le développement des entreprises

Capital amorçage

Après une année 2023 en fort repli, le financement des entreprises innovantes repart à la hausse. En France, le financement en capital amorçage, c’est-à-dire aux premières heures du développement de l’entreprise, se porte bien. Explications et analyse par les experts d’AURIS Finance, cabinet de conseil en opérations fusion-acquisition.  

Dans la course à l’innovation, la French Tech se démarque. Après avoir traversé une raréfaction des financements au cours de l’année 2023 – le montant global des fonds levés par les entreprises de la French Tech a atteint 9 milliards d’euros, en repli de 36 % sur un an – l’année 2024 s’annonce plus dynamique.

De l’idée au produit

Un segment du financement se distingue particulièrement : le capital amorçage, également appelé financement de démarrage. Cette typologie de financement est destinée à accompagner le développement des start-ups au stade précoce, en leur permettant de plancher sur de nouveaux concepts qui, plus tard, donneront lieu à la création de nouveaux services ou produits. Un financement hautement stratégique pour l’émergence de licornes françaises (sociétés dont la valorisation dépasse le milliard de dollars). Sans capital amorçage, les entreprises innovantes ne disposent pas des fonds nécessaires au développement de nouvelles technologies.

Financements publics et privés

Pour encourager l’émergence de pépites tricolores, l’État a lancé dès 2011, un fonds national d’amorçage (FNA), doté d’un montant de 600 millions d’euros déployé en 6 ans. En 2018, le FNA 1 a été renforcé par le FNA 2, mobilisant 500 millions d’euros, déployés en 5 années. Dans le cadre du Plan France 2030, le secrétariat général pour l’investissement, en partenariat avec Bpifrance a lancé, en mars 2024, la troisième génération du fonds national d’amorçage, FNA 3. Doté de 400 millions d’euros, il est destiné à accompagner l’émergence de champions technologiques et plus particulièrement des Deeptechs. L’action totale du Fonds National d’Amorçage est ainsi portée à 1,5 milliard d’euros. À cette action publique s’ajoutent des investissements privés. Business angels, fonds d’investissement spécialisés en early stage et fonds de capital-risque, sont de plus en plus nombreux à miser sur des entreprises au stade précoce. Leur participation financière qui permet très souvent de financer la recherche et le développement leur donne droit à une prise de participation. Plus les entreprises sont au stade précoce, plus le risque d’échec est élevé. En cas de réussite, en revanche, la rentabilité pour l’actionnaire est plus importante.

Encourager l’écosystème Deeptech

Dans ce contexte, Elaia Partners a récemment annoncé une première clôture de 60 millions d’euros pour DTS3, troisième génération de son fonds d’amorçage deeptechs. Les deux tiers du fonds seront alloués à l’investissement dans les technologies « Future of computing », comprenant l’IA générative, l’infra-Cloud et la cybersécurité. Une petite poche (20 %) sera réservée aux photoniques et au quantum. Le tiers restant sera dédié aux branches « Future of life / health » et « future of industry ». Sur le volet santé, les biotechs seront privilégiées, avec une petite enveloppe dédiée à l’oncologie et l’agritech.

Nos experts à vos côtés

Le financement en early stage est fondamental pour l’émergence de pépites technologiques françaises. Aux côtés des investisseurs publics, de plus en plus d’investisseurs privés se positionnent sur les Deeptechs. Ces financeurs restent très regardants quant à la composition des équipes de management et aux technologies déployées. Les solutions intégrant l’intelligence artificielle générative restent particulièrement scrutées. Les experts d’AURIS Finance sont spécialisés par secteurs et vous accompagnent tout au long de votre recherche de financements.

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