Les spécialistes du recrutement, les cabinets de chasseurs de tête ainsi que les spécialistes de l’intérim doivent composer avec de plus en plus de talents qui choisissent d’exercer en free-lance. Dans certains métiers, et notamment l’IT, le CDI n’est plus la norme.
Ces contrats différents doivent être adressés par les spécialistes de recrutement, au risque de peser lourdement sur le niveau de valorisation de leur activité. Les experts d’AURIS Finance décryptent.
La crise sanitaire a fortement accéléré le besoin de transformation digitale des entreprises.
Celui-ci concerne tant l’interne – avec la mise en place du télétravail et l’adaptation des outils de production – que l’externe, avec une offre services et produits de plus en plus digitalisée. Dans ce contexte, la fonction IT est devenue hautement stratégique au sein de toutes les entreprises, et ce quel que soit leur secteur d’activité.
Le CDI n’est plus la norme
Pour les accompagner dans leurs différents projets informatiques, les dirigeants d’entreprise cherchent à s’entourer des meilleurs talents IT. Le CDI n’est désormais plus la norme, avec de nombreuses entreprises cherchant à recruter pour des missions de courte ou de moyenne durée. Ainsi, selon une étude réalisée par l’APEC, 90 % des postes du secteur de l’informatique concernent des profils indépendants. Une tendance à l’externalisation qui s’explique par différents éléments. D’une part, la rareté des talents qui, pour beaucoup, préfèrent travailler en indépendant. À cela s’ajoute les besoins des entreprises qui ont parfois la nécessité d’accélérer sur un projet dans une durée de temps limitée.
Faire appel à un consultant extérieur va ainsi leur permettre de mener à bien leurs objectifs sans pour autant s’engager dans un recrutement long terme. Enfin, nourris de leurs expériences auprès d’autres clients, les consultants IT se révèlent être un important vivier de solutions innovantes. Autant d’éléments qui conduisent à la mise en place d’autres formes de travail que le CDD ou le CDI.
Portage salarial et consultant informatique en ESN
Les consultants IT sont ainsi nombreux à faire appel au portage salarial, une forme de contrat hybride entre salariat et entrepreneuriat, qui permet au consultant d’exercer son métier en autonomie. Cette forme de contrat fait intervenir une société portage qui fait le lien entre l’entreprise et le consultant. Celle-ci prend en charge la gestion administrative de l’activité du free-lance et lui verse sa rémunération sous forme de salaire.
Autre solution pour les consultants free-lance, rejoindre une ESN, entreprise de services en numérique, autrefois appelée SSII. Dans ce cas, le consultant informatique est salarié de l’ESN et dépend de la convention Syntec. Il n’a pas la charge de trouver de nouvelles missions et est déployé chez les clients en fonction des demandes réalisées par les entreprises auprès de l’ESN.
Prendre en compte la diversité des formes de travail
Dans un contexte de tension forte des talents, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à faire appel à des cabinets de recrutement spécialisés. Reste que ceux-ci doivent être à même de leur proposer des formes de travail souples et agiles, au-delà des seuls CDD et CDI. Dans ce contexte, il semble fondamental pour les cabinets de conseil en ressources humaines et les spécialistes de l’intérim de pouvoir proposer des profils dépendant d’une ESN ou rémunérés via du portage salarial.
Dans le cadre d’une opération de cession de votre entreprise spécialisée dans le recrutement, sachez que vos potentiels acquéreurs seront très sensibles à la prise en compte de ces types de contrats. Les experts d’AURIS Finance, spécialisés dans l’accompagnement des cabinets de recrutements et des entreprises d’intérim dans le cadre d’une opération de fusion-acquisition, sont à même de vous conseiller. Contactez-nous.